Réglementer l’énergie et protéger l’environnement, c’est différent

Le saviez-vous? Seul l’Office national de l’énergie (ONE), un tribunal de réglementation fédéral qui entretient des liens étroits avec certaines des plus importantes multinationales du secteur énergétique, est responsable de protéger l’habitat du poisson dans les couloirs pipeliniers.

À l’initiative des conservateurs, l’ONE et le ministère des Pêches et Océans (MPO) ont signé un protocole d’entente qui réduit la protection environnementale le long des pipelines. L’ONE consulte le MPO seulement s’il juge qu’une espèce est menacée ou que les poissons risquent d’être sérieusement touchés. 

En somme, ce sont maintenant les grandes pétrolières qui décident si une évaluation est nécessaire, ce qui aurait pour effet d’interrompre leurs travaux et de réduire leurs profits. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le conflit d’intérêts est flagrant.

Le mandat de l’ONE est de réglementer la construction et l’exploitation des pipelines. Il n’a ni l’expertise ni l’équipement pour déterminer avec précision l’impact d’un oléoduc sur l’habitat du poisson. Le gouvernement doit réattribuer cette responsabilité aux scientifiques et chercheurs du MPO. 

Nous vous invitons à envoyer un message au premier ministre Justin Trudeau et à la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, pour leur demander de rétablir la situation. Dites-leur que la santé de nos cours d’eau est essentielle et que le Canada ne peut laisser aux multinationales le soin de les protéger.

Protégeons notre environnement. Protégeons notre économie. Protégeons nos poissons.