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« La morue est en eaux troubles »

Les autorités américaines ont demandé que cesse la pêche à la morue dans une vaste zone située dans le golfe du Maine, après avoir conclu que les stocks sont sur le point de disparaître pour de bon. Les chiffres démontrent en effet que ces stocks se situent tout juste entre trois et quatre pour cent de leur niveau historique. Pêches et Océans Canada va d’ici peu décidé à son tour quoi faire concernant la pêche à la morue sur le banc de Georges – qui fait partie du golfs du Maine –, ainsi que dans d’autres zones.

Randy Nelson, ancien agent des pêches pendant 35 ans en C.-B., à la retraite de son poste de directeur de la Conservation et Protection au ministère des Pêches et des Océans, s’élève contre les compressions au MPO. Selon lui, les compressions budgétaires et la réduction des effectifs parmi les agents d’exécution de la loi, ont donné toute la liberté voulue aux braconniers de poisson qui ne risquent pas de se faire prendre alors qu’ils écoulent leur pêche illégale en toute impunité sur le marché commercial.

Il se classe en effet au dernier rang des pays ayant les côtes les plus longues où les activités humaines sont limitées pour préserver la biodiversité.

C’est ce que l’on peut lire dans un rapport publié le 2 juin par la Société pour la nature et les parcs du Canada qui souligne que le Canada n’a protégé que 1,3 pour cent de son « espace maritime » -- soit les eaux intérieures et la mer qui s’étend des côtes jusqu’au bord extérieur de la zone économique exclusive de 200 milles.

La pêche sportive en eaux douces rapporte d’énormes revenus à la province, selon ce rapport qui précise les statistiques suivantes :