Les scientifiques parlent « d’autodafé ». En effet, ce ne sont pas moins sept des neuf bibliothèques de réputation mondiale du ministère des Pêches et Océans (MPO) qui ont fermé leurs portes à l’automne 2013, en principe pour numériser les documents et réduire les coûts. Toutefois, selon certaines sources auprès du Tyee indépendant, en décembre dernier, une fraction seulement de la collection de quelque 600 000 volumes a été numérisée. En outre, un document secret du gouvernement fédéral révèle que la modique somme de 443 000 $ sera économisée. Ce massacre s’est produit à vitesse grand V, sans tenue de registres ni tentatives pour sauver les documents et les préserver dans des universités. À en croire les scientifiques, des collections fort précieuses ont été jetées dans des bennes à rebuts ou brulées, ou encore ont pris la destination de décharges.
Pour en savoir davantage, lire l’article (en anglais seulement) dans The Huffington Post.