Le MPO assure la gestion de sept espèces de saumon sauvage dans la région du Pacifique. Ce sont des populations très appréciées des pêcheurs et utiles aux autres espèces de l’écosystème. La recherche et la surveillance des populations, la mise en valeur des stocks grâce aux écloseries et la restauration de l’habitat et l’application des lois et des politiques comptent parmi les activités visant à garantir la viabilité de ces précieuses ressources.
Aujourd’hui, les stocks de saumon sauvage sont en déclin et les activités de surveillance des flottes et d’allocation des quotas sont en perte de vitesse. Le MPO doit aussi composer avec les pressions exercées par le secteur de la conservation, les Premières Nations ainsi que les pêches commerciales et récréatives. Sans parler des soupçons de pêche illégale.
La confiance du public relativement à la gestion du saumon sauvage par le MPO est faible, les outils de prédiction sur les retours de salmonidés n’étant pas toujours précis. Les données sur le nombre d’individus et leur emplacement à tous les stades du cycle de vie sont incomplètes, ce qui complique la formulation de recommandations préalables à la prise de décision. Pour améliorer la capacité d’estimation du MPO et renforcer son image comme gestionnaire compétent, il faudra mener davantage de recherches sur le terrain.
Il faudra aussi améliorer les modèles et augmenter le personnel chargé de l’allocation des quotas pour la saison de pêche. Cela permettrait de libérer les scientifiques afin qu’ils puissent poursuivre les études de population et perfectionner les instruments de prédiction.
Votez pour l’enjeu qui vous semble le plus important en matière de gestion des pêches au Canada.